jeudi 17 décembre 2015

NEUVAINE de NOËL (St Alphonse de Liguori) : 2e jour



17 Décembre




Affliction du Cœur de Jésus dans le sein de Marie

« Vous avez rejeté les offrandes et les sacrifices, et vous m'avez formé un corps. »



Voyons dans le sein de Marie
Ce petit Cœur qui n’est que feu,
Qui, plein du Saint-Esprit, s’écrie :
« Amour, amour, amour de Dieu ! »

« Mon Cœur est prêt, mon Dieu, mon Père,
À faire votre Volonté :
Ici dans le sein de ma Mère
Je m’y soumets en vérité.
 

« Je vous adore et je vous aime,
Me voilà, disposez de moi :
Je place au milieu de moi-même
Et votre Croix et votre loi.

« Vous me faites voir à cette heure
Qu’il faut que j’embrasse la Croix,
Et qu’il faut même que j’y meure :
Je le veux, mon Dieu, c’est mon choix.

« Quoi, les hommes perdraient la vie ?
Mon amour ne peut le souffrir :
Je veux mourir, je meurs d’envie
Pour les empêcher de périr. »


(St Louis-Marie Grignion de Montfort,
"Les excès amoureux du Cœur de Jésus")





Considérons quelle amère douleur ressentit le Cœur de Jésus dès le premier instant de Son existence dans le sein de Marie, alors que son Père lui mit devant les yeux cette longue série d'opprobres, de souffrances et d'angoisses qu'il devait endurer durant Sa Vie pour délivrer les hommes des maux qu'ils s'étaient attirés par le péché. Voici comment le prophète Isaïe fait parler Jésus : « Dès le matin, la voix du Seigneur a frappé Mon oreille. Dès le premier instant de Mon Incarnation, Mon Père M'a fait connaître Sa Volonté de Me voir embrasser une vie de souffrances afin de la terminer par la mort de la Croix. Et Moi, Je n'ai point résisté ; J'ai livré Mon Corps à ceux qui devaient le frapper. Pour votre Salut, âmes bien chères, J'ai tout accepté : les fouets, les clous et la mort. » 

         Ce que Jésus-Christ devait souffrir durant Sa Vie et dans le cours de Sa Passion, lui fut mis sous les yeux dès le sein de sa Mère, et Il accepta tout avec Amour ; mais pour se résigner à ce Sacrifice et pour vaincre la répugnance de la nature, ô Dieu, quelles angoisses et quels déchirements n'éprouva pas le Cœur innocent de Jésus ! Il sut dès son premier instant ce qu'Il devait d'abord souffrir en restant enfermé durant neuf mois dans cette obscure prison du sein de Marie ; Il sut à quelles humiliations et à quelles souffrances Il devait s'attendre en naissant dans une froide caverne qui servait de refuge aux animaux ; Il connut les humiliations et les travaux pénibles qui devaient remplir Sa Vie durant les trente années qu'Il passa dans l'atelier d'un pauvre artisan. Il sut que les hommes le regarderaient et le traiteraient comme un ignorant, un homme de la plèbe, voire même comme un séditieux et un criminel, méritant de subir le supplice infamant et cruel des insignes scélérats. 

         À chaque instant de Sa Vie, notre très aimant Rédempteur vit et accepta toutes ces peines qui l'attendaient ; ainsi à chaque minute Il endura simultanément tous les tourments et tous les opprobres de Sa longue et douloureuse Passion, tout ce qu'Il devait souffrir de son incarnation à sa mort. Pourquoi ? Pour sauver ces misérables et ingrats pécheurs que nous sommes.


AFFECTIONS et PRIÈRES

  
Mon bien-aimé Rédempteur, qu'il Vous en a coûté, dès Votre entrée en ce monde, pour me tirer de l'abîme où mes péchés m'avaient plongé ! Afin de me délivrer de l'esclavage du démon, que volontairement j'avais choisi pour maître en me livrant au péché, Vous avez consenti à être traité comme le plus indigne des esclaves. Je savais cela. Néanmoins, que de fois, cédant aux perfides sollicitations de cet ennemi de mon âme, j'ai blessé Votre Cœur infiniment aimable, ce Cœur, qui m'a tant aimé. Mais puisque Vous, mon Dieu, l'innocence même, avez embrassé une vie si pénible, subi une mort si cruelle, par Amour pour moi, à mon tour, ô Jésus, par amour pour Vous, j'accepte toutes les croix qui me viendront de Votre main. Je les accepte et je les embrasse parce qu’elles me viennent de ces mains percées sur la Croix pour me délivrer de l'enfer que j'ai tant de fois mérité. L'amour que Vous m'avez témoigné, ô mon Rédempteur, en Vous offrant à souffrir ainsi pour moi, m'impose l'obligation de me résigner, par amour pour Vous, à toutes souffrances et à tout mépris. 

        De grâce, au nom de Vos mérites, ô mon Jésus, donnez-moi Votre Amour ; il me rendra douces et aimables toutes les souffrances et toutes les humiliations. Je Vous aime souverainement, je Vous aime de tout mon cœur, je Vous aime plus que moi-même. Durant toute Votre Vie, Vous m'avez donné mille preuves de Votre Amour ; et moi, ingrat, durant les nombreuses années déjà passées en ce monde, quelle preuve d'amour Vous ai-je donnée ? Faites donc qu'avant de mourir je Vous en donne quelqu'une. Aidez-moi, ô mon Jésus, par les mérites de Vos Souffrances et du Sang que Vous avez répandu pour moi, aidez-moi à Vous aimer et à faire en tout point Votre Sainte Volonté.


        Très sainte Vierge, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils ; je Vous en conjure par l'Amour que vous Lui portez.

  Fichier PDF de la totalité de la Neuvaine à télécharger ici :


* * *

NOËL POPULAIRE

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/wBd5_Mhag6U

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )


 

 1- Un grand Maître
Nous vient de naître,
Un Roi nouveau
Nous commande au berceau.
Vite, vite, préparons-nous,
Allons le voir, allons à deux genoux.

2- Tous les Anges,
Par leurs louanges,
Leurs chants joyeux,
Font retentir ces lieux.
Vite, vite, préparons-nous,
Allons le voir, allons à deux genoux.

3- On le nomme
Un Dieu fait homme
Le Fils de Dieu
Incarné dans ce lieu.
Vite, vite, préparons-nous,
Allons le voir, allons à deux genoux.

4- Qu’on s’empresse,
C’est la Sagesse
Dont la douceur
Vient ravir notre cœur.
Vite, vite, préparons-nous,
Allons le voir, allons à deux genoux.

5- Que tout sonne,
Que tout entonne :
Dieu s’est fait chair
Pour nous tirer d’enfer.
Vite, vite, prosternons-nous,
Puisqu’il est Dieu, puisqu’il est né pour tous.

6- Sur la paille,
Denier ni maille,
Pauvre et petit,
Au milieu de la nuit.
Vite, vite, prosternons-nous,
Puisqu’il est Dieu, puisqu’il est né pour tous. 

7- Je l’admire
Comme il soupire,
Il veut avoir
Sur nous quelque pouvoir.
Vite, vite, préparons-nous,
Il veut parler, il veut parler à tous.

8- Il demande,
Mais qu’on l’entende,
Non de l’argent,
Mais un cœur bien fervent :
Vite, vite, donnons un cœur,
Un cœur fervent à l’aimable Sau­veur !

9- La lumière
Dans la poussière,
L’immensité
Dans la captivité.
Vite, vite, donnons un cœur,
Un cœur d’amour à l’amoureux Sauveur !

10- La puissance
Dans l’impuissance
Et la clarté
Dans cette obscurité.
Vite, vite, donnons un cœur
Un cœur bien humble au très humble Sauveur !

11- Pauvre étable,
Palais aimable,
Ta pauvreté
Est riche, en vérité !
Monde, monde, retire-toi,
Si tu ne viens dans l’étable avec moi !

12- Ô Marie
Toute remplie
De sainteté,
De grâce et de beauté !
Vite, vite, prenez mon cœur,
Et le donnez à Jésus, mon Sauveur !

13- Vierge-Mère,
Je vous révère,
Je vous bénis
Avec votre cher Fils :
Vite, vite, prenez mon cœur,
Et le donnez à Jésus, mon Sauveur !

14- Que tout âge
Lui rende hommage,
Petits et grands,
Ignorants et savants !
Vite, vite, qu’on donne un cœur,
Un cœur d’amour, à l’aimable Sauveur !

15- Qu’on lui donne
Une couronne,
Un sceptre en main,
Il est Roi souverain !
Vite, vite, offrons nos cœurs :
C’est le présent qu’aime ce doux Sauveur.

16- À mon aise
Que je le baise !
Je suis charmé
De voir ce Bien-Aimé.
Vite, vite, mon doux Sauveur,
Oui, pour toujours, prenez, prenez mon cœur !

17- Toute gloire,
Toute victoire,
À la douceur
De cet Enfant vainqueur !
Mère, Mère, prenez mon cœur,
Et le donnez à Jésus, mon Sauveur.

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/rBd8fET8fRM





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