dimanche 20 décembre 2015

NEUVAINE de NOËL (St Alphonse de Liguori) : 5e jour


20 Décembre



Jésus s'est offert dès le commencement pour notre Salut
« Il a été offert, parce que Lui-même l'a voulu. »



    « Mon Cœur est prêt, mon Dieu, mon Père,
À faire votre Volonté :
Ici dans le sein de ma Mère
Je m’y soumets en vérité.
 
« Je vous adore et je vous aime,
Me voilà, disposez de moi :
Je place au milieu de moi-même
Et votre Croix et votre loi.

« Vous me faites voir à cette heure
Qu’il faut que j’embrasse la Croix,
Et qu’il faut même que j’y meure :
Je le veux, mon Dieu, c’est mon choix.

« Quoi, les hommes perdraient la vie ?
Mon amour ne peut le souffrir :
Je veux mourir, je meurs d’envie
Pour les empêcher de périr. »

(St Louis-Marie Grignion de Montfort,
"L'amoureuse dévotion au Cœur de Jésus")


À peine le Verbe divin était-Il incarné dans le sein de Marie, qu'Il se voua Lui-même sans réserve aux souffrances et à la mort pour le Salut du monde. Il savait que les innombrables sacrifices de boucs et de taureaux offerts à Dieu dans le passé, n'avaient pu satisfaire pour les péchés des hommes ; qu'une personne divine était seule à même de payer le prix de leur rédemption. De là, ce qu'il dit à son entrée dans le monde, ainsi que nous l'apprend Saint Paul : « Ni les victimes, ni les oblations ne Vous agréent, aussi m'avez-Vous formé un corps ; et j'ai dit : me voici, ô mon Père ! » Mon Père, toutes les victimes qu'on Vous a offertes ont été et ne pouvaient qu'être insuffisantes pour désarmer Votre colère ; c'est pourquoi Vous m'avez donné ce corps passible, afin que l'effusion de mon Sang apaisât votre justice irritée contre les pécheurs et les sauvât ; me voici, je suis prêt à faire en tout Votre Sainte Volonté. 

     Sans doute, dans la partie inférieure de son âme, Jésus éprouvait une grande répugnance ; il Lui en coûtait de vivre et de mourir au milieu de tant de souffrances et d'opprobres ; mais Sa Volonté, soumise tout entière à la Volonté de Son Père, surmonta cette répugnance de la nature, et Il consentit à épuiser le calice de Sa Passion. Dès lors, en conséquence, Il commença à souffrir toutes les angoisses et les douleurs qu'Il devait endurer à chaque minute de Sa Vie. 

     Et nous, qu'avons-nous fait, qu'avons-nous souffert pour Jésus, depuis que, parvenus à l'âge de raison, nous avons commencé à connaître, par les lumières de la Foi, le mystère de la Rédemption ? Quelles ont été nos pensées, nos actions ? Quels biens avons-nous aimés ? Les plaisirs des sens, les faux biens de ce monde, l'orgueil, la vengeance : voilà ce qui a trop souvent emporté nos préférences et captivé notre cœur. Mais, puisque nous avons la Foi, ne nous déciderons-nous pas à changer de conduite, à donner aux affections de notre cœur un plus digne objet. Aimons donc un Dieu qui a tant souffert pour nous. Rappelons-nous tout ce que le Cœur de Jésus a souffert pour nous dès son enfance, et nous nous sentirons doucement contraints d'aimer uniquement ce Dieu qui nous a tant aimés.



AFFECTIONS et PRIÈRES



Ô mon Jésus, faut-il Vous avouer comment jusqu'ici je me suis comporté à Votre égard ? Hélas ! j'avais à peine l'usage de la raison, que déjà je commençais à mépriser Votre grâce et Votre Amour. Vous m'avez dès lors supporté parce que Vous vouliez me sauver. Je Vous fuyais, et Votre bonté ne cessait de me poursuivre. Le même Amour qui Vous fit descendre du Ciel pour venir à la recherche des brebis perdues, supportait mes infidélités et Vous empêchait de m'abandonner. Maintenant, mon bon Maître, Vous daignez encore m'appeler, et moi, je reviens à Vous ; je sens que Votre grâce m'assiste ; je le sens, à la profonde douleur que j'ai de mes péchés, car, je les déteste maintenant plus que tout autre mal ; je sens l'effet de Votre grâce, car j'éprouve un grand désir de Vous aimer et de faire en tout Votre bon plaisir. Oui, Seigneur, je veux Vous aimer et Vous plaire en tout. Ma fragilité originelle et la faiblesse que j'ai contractée par mes péchés me font craindre de nouvelles infidélités ; mais mes craintes cèdent à la confiance qui me provient de Votre grâce. 

      Oui, mon Jésus, la confiance que je puise dans Vos mérites me remplit de courage, et me fait dire avec l'Apôtre : « Je puis tout en Celui qui me fortifie. » Je suis faible, mais Vous me communiquerez la force de lutter contre mes ennemis ; malade, j'espère trouver dans Votre Sang le remède à mes maux ; pécheur, j'espère que Vous me rendrez saint. Dans ce but, ô mon Jésus, je veux être tout à Vous ; je Vous aime et ne veux plus aimer que Vous. Père éternel, pour l'amour de Jésus-Christ, permettez-moi de Vous aimer. Si je Vous ai irrité, laissez-Vous désarmer par les larmes de Jésus Enfant, qui Vous prie pour moi. Je suis indigne de Vos grâces, mais Votre Fils innocent les mérite pour moi : il Vous offre toute une vie de souffrances afin que Vous me fassiez grâce.

Ô Marie, Mère de Miséricorde, ne cessez pas d'intercéder pour moi.

Fichier PDF de la totalité de la Neuvaine à télécharger ici :





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NOËL des ENFANTS

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

 


Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/t4CGN71x1uM

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )


 

LES ENFANTS :
1- Enfants l’ont m’a dit
Qu’un Dieu vient de naître.
Qui m’aime me suit
Vers ce petit Maître :
Allons vitement,
Allons promptement.

2- Allons, chers enfants,
Pour baiser ses langes,
Par nos bégaiements
Formons ses louanges.
Disons-lui bonjour,
Faisons-lui la cour.

3- Petit Roi des cieux,
Tout vous rend hommage,
Recevez les vœux
De notre bas âge.
Nous vous saluons,
Nous vous bénissons.

4- Qu’est-ce qui vous met
Dedans cette étable ?
Qu’est-ce qui vous fait
Pauvre et misérable ?
Nous vous prions tous
De venir chez nous.

5- Nous vous logerons
Avec votre Mère,
Nous vous servirons
En toute manière.
Vous y serez bien,
Sans manquer de rien.

JÉSUS ENFANT :
6- Tout Dieu que je suis,
J’aime l’indigence,
J’aime le mépris,
J’aime la souffrance.
Je suis bien ici,
Car je l’ai choisi.

7- Mes petits amis,
Votre bienveillance
Recevra son prix
Et sa récompense.
Si je suis enfant,
Je suis tout-puissant.

8- Vous voyez ici
Dans moi votre enfance.
Que je voie aussi,
Dans vous, l’innocence,
La simplicité
Et la charité.

9- Parez votre cœur,
C’est là ma demeure,
C’est où ma grandeur
Se plaît à toute heure,
C’est là le présent
Que j’aime ardemment.

LES ENFANTS :
10- Prenez, Roi des cieux,
Nos cœurs pleins d’enfance,
Et régnez sur eux
Par votre puissance :
Ce que nous avons,
Nous vous le donnons.

11- Enfants, qu’il fait bon
Être en cette étable !
Ô petit poupon,
Que vous êtes aimable !
Ô petit Agneau,
Que vous êtes beau !

12- Ô Jésus, tenez
Nos cœurs et nos âmes,
Vous les remplirez
De vos saintes flammes,
Car nous vous donnons
Ce que nous avons.

13- Avant de partir,
Notre aimable Frère,
Daignez nous bénir
Avec votre Mère.
Ô Jésus, à Dieu !
Ô Marie, à Dieu !

14- Non, je ne veux plus
Que l’on me caresse :
J’ai trouvé Jésus
Tout plein de tendresse.
Oh ! qu’il est bénin !
Oh ! qu’il est divin !

 

(à retrouver ici : https://gloria.tv/post/HFtsKXuCv6Uh2QdvDecDgr7oh 

+ Lien direct (après connexion) de TÉLÉCHARGEMENT (DOWNLOAD) audio)

   

 

 

>>> ALBUM "NOËLS"

 




 

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  NOTRE OFFRANDE À MARIE

&

CELLE DE JÉSUS À SON PÈRE

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)




Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/F2pHVhIAuew

 

« Mon Dieu, je viens m’offrir à vous
Par les mains de Marie,
Afin de m’immoler pour tous
En qualité d’Hostie.
Voilà mon corps, voilà mon sang,
Voilà ma chère Mère :
Immolez tout dès maintenant,
Si vous voulez, mon Père ! »




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« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

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