samedi 12 août 2017

L'OISEAU de PARADIS (récit du saint Curé d'Ars)

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« Quand les démons voient 
qu’on fait peu de cas d’eux, 
ils restent sans force. »

(Sainte Thérèse d’Avila)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS


* * * * * * *
 


Version chantée de cette Parole du St Curé d'Ars,
avec un Cantique en son honneur, ici :



http://montfortajpm.blogspot.fr/2016/08/litanies-du-saint-Coeur-de-Marie.html


CANTIQUES & PRIÈRES pour AOÛT 2017 :









L'OISEAU de PARADIS

(récit du saint Curé d'Ars)

Première mélodie

(récit lu puis chanté en vers) :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/cy22WKX4xKM

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )

 


1- Le récit lu :

 
2- Version versifié chantée :
a) sans le serin :

 
b) avec le serin :

 
3- lu puis chanté :

 

Pour toutes les Versions :

  Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)

  Enregistrement : 2011

  

 

Deuxième & troisième mélodie

- le Récit - :


-1-


(à retrouver ICI dans la Playlist "Florilèges")


 

-2-


(à retrouver ICI dans la Playlist "Florilèges")

 

 

Le saint Curé d’Ars 
aimait beaucoup raconter l’histoire suivante :

« Il y avait, une fois, un bon religieux 

qui croyait qu’en Paradis le temps allait bien lui durer. 
Le Bon Dieu lui fit voir que non. 
Un jour qu’il était sorti dans les jardins du monastère, 
il vit un petit oiseau qui sautait de branche en branche 
et qui devenait toujours plus beau, 
à mesure qu’il le regardait. 
À la fin, il était si beau 
que le moine ne pouvait en détacher sa vue ; 
il se mit à le poursuivre, 
et il aurait bien voulu le prendre. 
Cependant, il s’arrêta, 
pensant qu’il y avait bien une demi-heure 
qu’il était à courir après son oiseau. 
Il rentra au monastère, 
et il fut très surpris de trouver, à la porte, 
un Frère qu’il n’avait jamais vu 
et le Frère ne le connaissait pas davantage. 
Son étonnement redoubla, 
lorsque, en parcourant la maison, 
il n’aperçut que des visages inconnus et des figures nouvelles. 
Il dit : “ Et nos Pères, où sont-ils ? ” 
Les autres le regardaient sans comprendre. 
Enfin, il dit son nom : 
on chercha dans les registres, 
et on vit qu’il y avait cent ans qu’il était sorti... 
Le Bon Dieu lui montra ainsi 
que le temps ne dure pas en Paradis. »

("La Mine d’or du Catéchiste ou le Catéchisme des Familles" 

par l’abbé Villeneuve, 1920)


 

Quatrième mélodie

- Version versifiée - :


-1-

 

-2-


(à retrouver ICI dans la Playlist "Florilèges")

 

 


1- Voici une belle histoire
Que saint Jean-Marie Vianney
Vient nous remettre en mémoire
Et que lui-même contait.

2- C’était dans un monastère
Qu’il y avait une fois
Un bon religieux, un Frère
Qui se disait à part soi,

3- Que dans le Ciel-Empyrée
Il allait bien s’ennuyer
À cause de la durée
Du temps qui ne peut passer.

4- Mais la sainte Providence
Le voyant dans cet état,
Lui donna l’intelligence
Par ce qu’il lui arriva.

5- Par une belle journée
Il sortit dans le jardin ;
Voici que sous la ramée
Il entendit un serin.

6- Levant les yeux, il regarde !
Il voit ce petit oiseau.
En le fixant, il n’a garde
De bouger, tant il est beau.

7- Il le fixe et fixe encore,
Et plus il le trouve beau :
Ses plumes couleur d’aurore
L’entraînent toujours plus haut.

8- Il vole de branche en branche
Et chante tout à loisir :
Il s’approche et puis se penche,
Se tourne et chante à ravir.

9- Le Frère alors veut le prendre :
Le voilà partit plus loin.
Son chant est si doux, si tendre !
Il chante et chante sans fin.

10- Pendant une demi-heure
Le Frère poursuit l’oiseau...
Il est tout près, il l’effleure !
D’un coup d’aile il est en haut.

11- Il vole, vole et s’envole,
Et voilà qu’il disparaît.
Le moine est là, sans parole...
Mais le voilà qui s’effraie !

12- Et il se dit en lui-même
Qu’il est bien temps de rentrer.
Il se sent hors de soi-même :
« Quel est ce nouveau portier ? »

13- Il ne reconnaît personne !
« Où sont mes Pères ? » dit-il.
Même la cloche qui sonne
Semble une autre, pense-t-il.

14- Les Frères le dévisagent :
On ne le reconnaît pas.
Il dit son nom et son âge ;
Rien n’y fait ! On ne sait pas.

15- Et l’on ouvre les registres :
Il y a au moins cent ans
Qu’on y voit, qu’on enregistre
Ce Frère que l’on entend...

16- Cent ans, une demi-heure !
Il a compris la leçon.
Cent ans semblent tout à l’heure !
Et voilà bien ce que sont

17- Les heures de l’Empyrée :
Une heure, une éternité !
C’est l’éternelle journée
Où le temps ne peut durer.

18- Si un pauvre volatile
A pu le prendre cent ans,
Le Paradis en vaut mille
Et mille et mille et mille ans !


Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen

(janvier 2011)


Fichier PDF des Paroles de cette histoire : 
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/dvped-L_oiseau_de_Paradis_recit_du_Cure_d_Ars_.pdf



Cinquième mélodie :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/fEzSAT4sAJ4


Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 25 mai 2011


SON de MEILLEURE QUALITÉ :
 



Sixième mélodie

(sur le canon de Pachelbel) :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/rWkHUoQ5wYE



https://montfortajpm.blogspot.fr/2017/06/le-Pere-de-Montfort-sur-le-canon-de-Pachelbel.html




 Le PÈRE de MONTFORT sur le CANON de PACHELBEL
ou



https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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